Effectifs au 1er Janvier 2022

723 femelles

117 éleveurs

 

Carte d’identité de la race

  • Taille : Jusqu’à 1,40m environ au garrot - Poids vif moyen : environ 500kg (vaches) – 650  à 800 kg (taureaux)
  • Robe zain froment, clair ou foncé et parfois pie – cornes en croissant relevé.

Berceau de race : Région comprise entre Paimpol et Saint-Brieuc

Les atouts de la Froment du Léon

  • Une vache très douce et docile, appelée "vache à madame" ou "vache des châteaux" car particulièrement appréciée des châtelains à l’époque
  • Rusticité, très bonne adaptation au plein air
  • Un lait particulièrement riche et de qualité : Richesse en bêta-carotène à l’origine de la couleur du beurre "bouton d’or", presque orange. Forte teneur en acides gras, Grande taille et quantité de globules gras donnant une excellente teneur de crème. -- > Articles du journal "Bretons en cuisine" consacrés au beurre de Froment du Léon

Repères technico-économiques

Lire la fiche technique 2014 "Froment du Léon"

Lire la fiche sur la qualité du lait de Froment du Léon

Lire la plaquette de présentation du lait de Froment du Léon

Lire le rapport sur la valorisation de la Froment du Léon

Acheter ou vendre une Froment du Léon

Son histoire en quelques dates clés...

19 ème siècle : Du type bovin breton, est sélectionnée progressivement une population à robe blonde ou froment et à robe rouge (future pie rouge des plaines), plus grande que la variété de l’intérieur des terres. La race est génétiquement proche des races des  îles Anglo-Normandes : la Jersiaise, dont elle serait cousine, et la Guernesey,  dont elle serait une ancêtre (ou l’inverse, on ne sait pas exactement). On parle de race « Léonarde » ou « Léonnaise ».

1907 : Création du livre généalogique de la race Froment du Léon à Saint-Brieuc ; 35 000 vaches sont alors recensées.

1914 : la Froment du Léon est présentée pour la première fois au Concours Général de Paris.

1932 : La chute des effectifs démarre : 25 000 vaches sont recensées en 1932, puis 5000 en 1962, et seulement 2 500 en 1968.

1939 : La race n’est plus présentée au Concours Général Agricole.

Années 50 : Les éleveurs de Froment du Léon, très actifs, sont les pionniers de la création du Syndicat du contrôle laitier dans les Côtes d’Armor.

1961 : 58 sujets sont présentés au Concours de Saint-Brieuc, mais la race est très en danger. Les éleveurs décident d’importer de la semence de taureaux Guernesey pour aider à sauvegarder la race.

1964 : Les premières inséminations de Froment sont réalisées avec des paillettes de taureaux Guernesey.

1978 : On retrouve quelques spécimens dans la Région du Goëlo (Etables-sur-mer, Binic), permettant le sauvetage de la race. Une quarantaine de vaches et 4 taureaux subsistent.

1980 : Création d’un code race pour la Froment du Léon

1981 : Entrée de 4 taureaux Froment du Léon au Centre d'Insémination Artificielle de Créhen (22)

1994 : Le syndicat d’éleveurs froment du Léon est créé, sous l’impulsion de Jean Sergent, technicien au Parc Naturel Régional d'Armorique.

2013 : Le syndicat se fédère avec les autres syndicats de races bretonnes au sein de la Fédération des races de Bretagne

2015 : Création du site internet de la Froment du Léon et création de la marque « Le Froment du Léon : tellement crème et vachement beurre »

2015 : Le nombre de propriétaires de Froments du Léon dépasse la barre des 100

2016 : La Froment du Léon est présente pour la première fois au Salon International de l’Agriculture à Paris, avec l’OS « Races bovines locales à petits effectifs »

2016 : Définition du standard et création de la grille de pointage de la race Froment du Léon (notamment pour sélectionner un nouveau taureau disponible à l’IA)

2018 : Ouverture de la marque Gwell à la Froment du Léon

2022 : Entrée d’un taureau sélectionné en centre de prélèvement pour l’IA

Historique et missions de l'association de race

Le syndicat des éleveurs Froment du Léon, créé depuis 1994, œuvre pour la conservation et la valorisation de la race. Il a soutenu une politique de soutien à l'élevage visant à développer les effectifs de race, par une prise en charge financière des IA en race pure et le versement d'une prime de conservation à la génisse filiée de 1 an. Il participe à des actions de promotion et de communication, par sa présence lors de salons ou de portes ouvertes, mais aussi à travers son site internet, sa page Facebook ou encore des flyers ou posters de communication. L'encadrement zootechnique et génétique est assuré par l'Organisme de Sélection "races bovines en conservation", dont la direction est assurée par l'Institut de l’élevage.

Effectifs au 1er Janvier 2022

723 femelles

117 éleveurs